En Cyrénaïque, des manifestants pacifiques, parmi lesquels des activistes pour la démocratie (la vraie pas celle des canons de l’Otan) se sont fait tirer dessus à la mitrailleuse lourde et à la grenade par des milices armées. L’information passe mais subit un léger changement. Les médias dominants parlent d’affrontements entre manifestants et ex-miliciens. Rien de plus. Le bilan est lourd: entre 30 et 50 personnes tuées. Aucune indignation. Ni dans les pays du voisinage immédiat ni ailleurs. Pourtant, en février 2011, c’est suite à la répression d’un rassemblement d’avocats pro-islamistes que se déclenche la révolte anti-Gaddafi.
Les capitales occidentales et arabes, si promptes à condamner le moindre coup de matraque quand cela se passe dans un pays dirigée par un régime non-souhaité, n’ont soufflé aucun mot. Un média arabe pro-Nouvel ordre mondial est allé jusqu’à qualifier cet incident de « tentative de déstabilisation ourdie par des pro-Gaddafi ». Oubliant certainement qu’à Benghazi…
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